Avez-vous déjà entendu parler de la Zoopharmacognosie ? Pour en savoir plus, je vous renvoie sur la présentation de la Zoopharmacognosie

Mais comment ça fonctionne concrètement ?

Pourquoi la Zoopharmacognosie fonctionne : Quelques définitions

Avant la médecine moderne, les plantes étaient très utilisées pour les soins et la santé. C’est la base des disciplines actuelles que sont la phytothérapie, la médecine traditionnelle chinoise, l’Ayurvéda.

De part ces connaissances anciennes, nous savons par exemple, que certaines plantes fraiches ont des bienfaits. Il est commun de reconnaitre la lavande pour ses propriétés calmantes. Ou encore l’ail conseillé dans la prévention des cancers. De même, enfant, je voyais régulièrement des personnes d’un certain âge, en train de mâcher un bâton de réglisse, pour soulager les inconforts gastriques. Nous connaissons les vertus médicinales de nombreuses plantes mais nous les avons oublié pour laisser place aux médicaments synthétisés en laboratoire. D’ailleurs, nous trouvons dans les rayons de supermarché, des tisanes pour tel ou tel symptômes, pour prévenir, pour soulager des symptômes.

Etudier les plantes a pour objectif de découvrir de nouveaux médicaments ou principes actifs. Beaucoup de médicaments sont à la base issue de plante, qu’on a réussi à synthétiser en laboratoire. C’est le cas pour la morphine qui a d’abord été extrait de la capsule de pavot.

D’abord, je vous donne quelques définitions pour mieux comprendre.

La Pharmacognosie est l’étude de l’enseignement des substances venant du vivant ayant un intérêt thérapeutique.

La Zoopharmacognosie est l’étude du processus auquel les animaux font la cueillette et auto-sélectionnent des plantes et autres minéraux pour s’auto-guérir, prévenir ou dissiper des maladies

L’ethnopharmacologie est l’étude des plantes médicinaux dans les populations dites indigènes. 3/4 de la population mondiale se soigne avec des méthodes traditionnelles, les médicaments occidentaux leur sont trop chers. De nombreux peuples indigènes affirment tirer leurs savoirs sur les plantes médicinaux en observant les animaux. Ils sont cependant réticents à partager avec les occidentaux leurs connaissances.

Pourquoi la Zoopharmacognosie fonctionne : La richesse d’une plante

Une plante est très riche en composés chimiques, et selon la partie de la plante : racine, tige, feuilles, fleurs.

Les plantes sont constituées de principes actifs qui sont des constituants à effets thérapeutiques. Ce sont des molécules ou composés chimiques qui interagissent avec des cibles biologiques spécifiques dans l’organisme, telles que les récepteurs, les enzymes ou les protéines de transport, pour produire un effet pharmacologique.

Chaque partie est constituée de métabolites qui sont des composés produits par le métabolisme. Le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques qui se déroulent au sein d’un être vivant, pour lui permettre notamment de se maintenir en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli de son environnement.

Il existe deux sortes de métabolites.

Les métabolites primaires sont essentiels pour la croissance, le développement, la reproduction. Elles sont indispensables à la survie et au fonctionnement de la plante. Il s’agit des acides aminés, des acides gras et lipides, des glucides et des acides nucléiques. Ce sont ces éléments qu’on va chercher lorsque nous nous nourrissons de végétaux.

Les métabolites secondaires jouent un rôle crucial pour la défense contre les herbivores, les pathogènes, les autres plantes et attraction des pollinisateurs et dispersion des graines. Il s’agit des alcaloïdes (ex : caféine), des terpénoïdes (ex : menthol de la menthe), des flavonoïdes (ex : le rouge des fraises), des tanins (ex : les kakis), des glycosides. Ce sont ces éléments que l’organisme utilise dans le cadre de la pharmacognosie.

Pourquoi la Zoopharmacognosie fonctionne : le principe de la plaisance

La plaisance (gout et odeur) change selon le besoin de l’animal pour ce composé en particulier.
L’animal éprouve une préférence ou une aversion pour certaines plantes ou composés en fonction de leurs besoins physiologiques
L’animal est conscient de ce qui lui est nécessaire avant même les symptômes visibles.

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir envie d’un aliment naturel ? Prenons le chocolat. Cet aliment est riche en magnésium et autres molécules proches des endorphines qui réduisent stress et anxiété, et ont des propriétés sédatives. On en consomme d’ailleurs souvent lors de phase de tristesse, dépression, anxiété etc. Et vous vous arrêtez d’en manger, lorsque votre corps va mieux, et si vous continuez, ça peut devenir écœurant. C’est cela le principe de la plaisance. (NB : Quand le chocolat n’est pas noir, il y a aussi le sucre qui rend addictif et qui vient aussi combler notre tristesse).

Pourquoi la Zoopharmacognosie fonctionne : Conclusion

Pratiquer la sélection instinctive basée sur la zoopharmacognosie, c’est donner accès à son animal de compagnie à une large variété de plantes afin qu’il ressente relaxation et bien-être, cela aide le système immunitaire et soulage des inconforts.

L’animal choisit les plantes dont il a besoin, elles ne sont pas données pendant les repas. C’est pourquoi nous parlons d’automédication, car l’animal sélectionne.

Les plantes peuvent être proposées sous différentes formes : huiles essentielles, décoctions, tisanes, plantes fraiches, plantes sèches.

Chaque plante a différentes vertus médicinales. Par exemple, le gingembre est connu pour ses propriétés contre les problèmes digestifs, anti-inflammatoires, anti-douleur, calmantes
La Zoopharmacognosie ne remplace pas un suivi et conseil vétérinaire, elle est complémentaire.

Envie de tester une séance ? Contactez-moi !